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JF Copé
Politique/Economie

Jean-François Copé : Génération France in London

By Matthieu Boisseau
20/01/2011

Jean-François Copé était au Sofitel Saint-James de Londres le 18 janvier dans le cadre d'un débat organisé par son think tank Génération France, sur le thème : “Le chômage n'est pas une fatalité”. Devant une assemblée composée de chefs d'entreprises, de journalistes, d'universitaires et de sympathisants, le nouveau secrétaire général de l'UMP est revenu, en Anglais, sur les enjeux économiques majeurs que sont la compétitivité et la sécurité de l'emploi.

L'ancien porte-parole des gouvernements Raffarin et Villepin, appelé à devenir le leader de l'UMP post-sarkozyste, a de nouveau clairement affiché ses ambitions élyséennes : « je veux être président de la République ». Et à voir la manière avec laquelle il s'efforce de mobiliser les réseaux de l'UMP, il y a fort à parier que Jean-François Copé a d'ores et déjà coché l'année 2017 sur son calendrier...

 

De nombreuses questions économiques et politiques ont été abordées durant ce débat interactif, où la salle était invitée à participer. Tout d'abord, Mr. Copé a insisté sur l'importance pour les dirigeants français d'avoir une vision plus "internationale". Autrement dit, la France aurait beaucoup à apprendre de ses voisins. Des entreprises allemandes à la flexibilité du marché du travail anglais, la France doit s'inspirer  davantage de ce qui marche à l'étranger, pour ensuite l'appliquer, dans la mesure du possible. Une méthode « nouvelle », qui selon Mr. Copé « différencie » le club Génération France, et qui a bien entendu séduit les membres de la communauté française présents dans la salle. De ce fait, des invités anglais étaient présents pour faire part de leurs propres expériences. Parmi les intervenants : Ed Holmes, membre du Policy Exchange, un des think tanks les plus influents chez les conservateurs, le Professeur Robert Tombs, professeur à la Cambridge University spécialiste des relations franco-anglaises, et Jonty Ollif-Cooper, directeur des politiques publiques et de la stratégie pour la société A4e.

 

Les participants ont ainsi comparé les deux modèles anglais et français, et notamment les systèmes éducatifs. Une idée en est clairement ressortie : les étudiants français ne sont pas correctement préparés pour entrer sur le marché du travail. Ils n'ont pas confiance en eux, ont un niveau d'anglais très insuffisant, et n'ont pas une bonne connaissance du monde professionnel. Et pendant qu'un professeur de la LSE affirmait que les étudiants français ne faisaient pas suffisamment preuve d'esprit critique, un autre invité déclarait que les écoles françaises ne s'adaptaient pas assez aux exigences des recruteurs. Autant de raisons qui expliqueraient les difficultés rencontrées par les jeunes diplômés français dans leur recherche d'emploi.

 

Autre « maux français » selon Jean-François Copé : les 35 heures, et l'ISF, deux « tragédies » entravant la compétitivité des entreprises françaises. Un chef d'entreprise s'exprimant à ce sujet a d'ailleurs évoqué la difficulté qu'il rencontrait pour maintenir son entreprise à flots depuis les 35 heures. "Les employés ne pensent plus à leur productivité, mais à leur nombre d'heures ». Et alors qu'un patron de start-up s'écriait face à la pression fiscale, Jean-François Copé assurait que les 35 heures et l'ISF seraient supprimées dans les prochaines années.

 

Autrement dit, le discours secrétaire général de l'UMP s'est inscrit dans une volonté de poursuite des réformes menées par le Gouvernement : réduction des dépenses publiques, et modification structurelle de l'économie française, et développement des PME. Une stratégie que Mr. Copé a résumé en un slogan : « Courage, rassemblement, ouverture au monde ».

 

Enfin, celui qui est aussi maire de Meaux a vivement défendu l'euro, qu'il assure être une arme plus qu'un fardeau pour les pays de la zone, et un formidable moyen de préserver la paix et l'unité en Europe. Il a notamment déclaré : « que se serait-il passé pour la Grèce sans l'euro ? », ajoutant également qu'il invitait ses homologues anglais à adopter la monnaie unique. Et, en vrai pro-Européen, il a ajouté que le G2 Chine-USA trouverait son pendant en Europe avec un axe Paris-Berlin fort. Fidèle à son image, Mr. Copé s'est donc montré convaincu....et convaincant ? A vous de juger.

COMMENTAIRES:

26/01/2011 - bdelafaverie a dit :

bla bla bla bla!

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