London Fashion Week

Petite typologie de la population de la London Fashion Week

By Adrienne Benassy
25/02/2013

La population de la London Fashion Week n'est ni celle du bureau ni celle des boîtes de nuit, ni celle de la rue ni celle des pubs, ni même celle de Shoreditch ou des galeries d'art contemporain. Elle a son âme propre, ses excès, ses extravagances, ses surenchères, et ce avant même d'assister à un défilé. France In London a concocté une typologie des individus qui ont arpenté la Somerset House du 15 au 19 février. 

London Fashion Week

Dans la Circle Line direction Temple, le règne de l'apparence se fait déjà sentir. Les costumes, cravates, tailleurs, jeans, basket, gris, noir ou blanc laissent place aux cheveux teint en rose, lunettes mouches en plein hiver, silhouettes squelettiques, jupes transparentes, couleurs fluo, imprimés tape-à-l'oeil, cuirs, soies, dentelles, textures métalliques ou fourrures.. 

Sur les bord de la Tamise à la Somerset House c'est un véritable concours de tenues qui s'opère, les flash des cameras fusent de toute part, chacun s'est paré pour l'évènement cherchant plus ou moins timidement à attirer l'attention des photographes. Journalistes, bloggeurs, journalistes, designers en herbe, férus de mode, tous sont venus avec une seule et même ambition: se montrer. 

Parmi cette jungle d'individus avides d'originalité, se dessinent néanmoins certaines grandes tendances. Des italiennes griffées de la tête au pied aux anglaises excentriques en passant par les hommes hyper-féminins tout de noir vêtus, la London Fashion Week regorge de spécimens qui valent le détour. 

Somerset House

Les blogueuses

En grand nombre, les blogueuses déferlent en masse dans tous les couloirs de la Somerset House. La vingtaine, mais parfois tout juste adolescentes, elles ont deux objectifs. Armées de leur appareil photo, elles tentent de se faufiler dans tous les défilés, espérant dénicher les tendances et rassasier la curiosité de leurs lecteurs et de leurs abonnés twitter, facebook ou instagram. Mais elles sont aussi là pour se faire connaître, et surtout se faire photographier.

Rarement extravagantes, les bloggeuses sont soit très sophistiquées, jouant la carte des belles coupes et des tissus de qualité, soit plutôt hipster, mêlant les textures et les couleurs plus improbables.

Blogueuse

Obscure confusion des genres,

Tout en noir, leurs silhouettes longilignes se faufilent parmi la population majoritairement féminine de la London Fashion Week. Colliers, sac à main, voire chaussures à plateforme, les accessoires féminins sont de rigueur. 

Souvent designers, ils attendent dans leur salle d'exposition, embrassant du regard l'espace dans l'espoir d'attirer celui des journalistes, des photographes ou des acheteurs. 

Parfois à l'image de leur maître, leurs créations sont fantasques, farfelues, jouant sur la confusion des genres.

Les tartes à la crème

Spécimen introuvable hors des murs de Somerset House, ces silhouettes à la féminité exacerbée, se plaisent à arborer des chapeaux extravagant – le léopard à plumes violettes est un must-, des jupons, des manteaux de fourrures. 

Aucun détail n’est à épargner, surtout pas les ongles. 

Les créatifs

Couleurs fluo et combinaisons improbables, les créatifs sont partout dans les stands. Entre deux présentations, on les aussi prendre un thé et une salade bio dans les cafés gourmet aux alentours. 

Les mannequins